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Automobile: General Motors voit ses bénéfices chuter et attend un accord chez Opel

Le constructeur automobile américain a enregistré une baisse de 40% de son bénéfice net, principalement en raison des résultats enregistrés en Europe.

03 août 2012, 07:00
Le constructeur automobile américain a enregistré une baisse de 40% de son bénéfice net

 Le numéro un américain de l'automobile General Motors (GM) a vu son bénéfice chuter de 40%, plombé par les pertes en Europe où il espère parvenir à un accord d'ici l'automne avec les syndicats. Ces derniers ont eux réitéré leur opposition à toute fermeture d'usine.

"Le fait est que tous nos chiffres sont en baisse comparé à l'an dernier. Ce n'est pas acceptable", a commenté le patron de GM, Dan Akerson, lors d'une conférence d'analystes.
 
Le bénéfice net part du groupe est ressorti à 1,5 milliard de dollars au deuxième trimestre, un résultat meilleur qu'attendu. En revanche, le chiffre d'affaires a reculé de 4,5%, à 37,6 milliards de dollars, inférieur aux attentes des analystes.
 
En Europe, GM a perdu 400 millions de dollars après une perte de 256 millions au premier trimestre. Son concurrent Ford a lui aussi subi une perte de 400 millions de dollars en Europe au deuxième trimestre et averti que ses pertes cumulées devraient atteindre 1 milliard de dollars sur le Vieux Continent cette année.
 
Discussions
 
"La direction d'Opel et les syndicats sont en discussions" notamment sur la manière d'améliorer "la production, les coûts, la capacité". "Nous comptons parvenir à un vaste accord au cours de l'automne", a indiqué Dan Akerson.
 
Opel avait indiqué en juin avoir entamé des négociations avec le syndicat IG Metall et les différents conseils représentatifs des salariés du groupe pour prolonger jusqu'à fin 2016 l'accord existant.
 
Il exclut pour l'instant tout licenciement et fermeture d'usine en Allemagne d'ici à la fin 2014, conformément à ses engagements pris il y a deux ans, à l'issue d'un plan de redressement qui s'est traduit par 8.000 suppressions d'emplois.
 
Mais face à des activités en Europe ne cessant de plomber ses comptes, il a exigé un nouveau plan de redressement en cours d'élaboration. Les négociations portent aussi sur la possibilité de différer la mise en oeuvre de la hausse des salaires (+4,3%) décidée au terme d'un accord conclu en mai dans la métallurgie.
 
Sept ou 8 usines à fermer
 
Le directeur financier a souligné qu'en "termes de surcapacités, si on regarde l'ensemble du secteur, des tierces parties ont estimé qu'il faudrait fermer entre 5 et 7 ou 8 usines d'assemblage à long terme si nous devions rester à ce type de niveaux de ventes".
 
"Nous sommes en discussions avec nos syndicats et, bien entendu, il y a eu des mesures prises en France avec PSA, les Italiens parlent de mesures sur les capacités. Dans toute l'Europe on commence à voir que certaines des mesures nécessaires commencent à être prises alors que ce n'était pas le cas jusque-là", a ajouté M. Amman.
 
Un porte-parole, James Cain, a précisé que le groupe était "en train de négocier le problème de la capacité avec IG Metall". "Ces discussions comprennent l'avenir du site de Bochum après le cycle de produit actuel", a-t-il indiqué.
 
Le syndicat allemand IG Metall a pour sa part réaffirmé jeudi qu'il refusait toute négociation sur une fermeture d'usine Opel en Europe.
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