Ce vendredi à Berlin, les Länder vont sans aucun doute enterrer l'accord fiscal signé avec la Suisse, et on n'en parle plus! C'est ce que se disent tous ceux qui sont lassés par la tentative du Conseil fédéral, des banques suisses et du Gouvernement allemand d'aplanir leurs différends grâce à cet impôt libératoire qui permet aux clients étrangers des banques suisses de préserver leur anonymat. Mais Rubik n'est pas encore mort ni enterré.
En effet, une surprise - elle serait alors de taille - n'est pas exclue le 23 novembre au Bundesrat. Et même en cas de refus, le Bundestag (la Chambre basse, qui a adopté l'accord fin octobre) pourrait encore tenter une conciliation avec la Chambre des Länder jusqu'au 14 décembre.
On ne change pas l'accord
En cas d'échec de l'accord fiscal paraphé avec l'Allemagne, Berne n'a pas de plan B. "La situation actuelle perdurera" , fait-on savoir au...