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Bourse: Facebook promis à des jours meilleurs

Après une introduction en Bourse chaotique en mai dernier, Facebook a effacé une grande partie de ses pertes et les investisseurs semblent de nouveau enclins à miser sur le roi des réseaux sociaux, dont ils soulignent le fort potentiel.

02 juil. 2012, 08:57
Des plaintes en nom collectif d'actionnaires mécontents se multipliaient cinq jours après l'entrée en bourse ratée de Facebook.

L'action Facebook avait été introduite sur le marché le 18 mai au prix de 38 dollars (36 dollars), avant de chuter brutalement au cours des deux semaines suivantes, pour tomber à 25,52 dollars le 6 juin.

Vendredi à la clôture à New York, le titre valait 31,09 dollars, encore loin de son cours de départ.  Mais les investisseurs ne désespèrent pas et parient sur le potentiel de croissance du numéro un des réseaux sociaux, qui annoncera ses premiers résultats trimestriels publics le 26 juillet.

Certains spécialistes du secteur font même preuve d'optimisme pour la suite. Herman Leung, de Susquehanna International Group, pense que l'action va grimper à 48 dollars ces 12 prochains mois. "Facebook reste une entreprise disposant de nombreuses opportunités de développement, qui n'ont pas encore été complètement exploitées", avance-t-il.

Un mauvais souvenir ?

Le site internet peut augmenter ses revenus, notamment publicitaires, grâce à son trésor de guerre : ses abonnés. "Ils ont 900 millions d'utilisateurs, tous très impliqués, qui aiment ce service et qui vont continuer à l'utiliser", dit cet expert.

Certes, les débuts ont été difficiles et le nombre des actions mises sur le marché (plus de 421 millions) était peut-être trop important, mais tout ceci pourrait bientôt n'être qu'un mauvais souvenir, poursuit M. Leung.

Lou Kerner, un analyste du Social Internet Fund, fait preuve d'un optimisme plus modéré. "Sur la base de mes estimations de croissance de revenus et des marges", le titre Facebook pourrait atteindre 44 dollars au cours de l'année à venir, explique-t-il, soulignant que l'action finira par se détacher des incidents survenus au moment de l'introduction en Bourse, marquée par des dysfonctionnements techniques de la plateforme Nasdaq.

Des investisseurs ont en outre reproché à Facebook et aux banques d'avoir communiqué plus d'informations à certains de leurs clients qu'au public, permettant à certains investisseurs de renoncer à acheter le titre ou de le céder au plus vite. "Au fil du temps, ces erreurs finiront pas ne plus peser sur le cours de l'action, qui reflétera alors davantage ce qu'est vraiment Facebook", argumente M. Kerner.

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