Prendre le train en période de corona n’est déjà plus tout à fait une partie de plaisir. Difficulté supplémentaire: il n’y a pratiquement plus de billets dégriffés. L’Association transport et environnement (ATE) et la Fédération romande des consommateurs (FRC) tapent du poing sur la table. Le Surveillant des prix, qui a donné six mois de plus à l’ ex-Régie fédérale pour réaliser l’objectif 2020, soit 100 millions de francs de billets dégriffés, veille au grain.
Apparus en 2009, les billets dégriffés ont connu un succès croissant au fil des ans. En 2019, les voyageurs en ont acheté 8,8 millions, trois millions de plus qu’en 2018, selon le Service d’information pour les transports publics. Un tiers des personnes recourant aux billets dégriffés auraient pris leur voiture s’ils avaient dû payer le tarif normal.
Offre plus restreinte
Supprimés pendant le semi-confinement, les dégriffés devaient faire leur réapparition à partir du 8...