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Christine Lagarde plaide pour un «pot commun» européen

Christine Lagarde estime que la mise en commun des ressources financières européennes donnerait un signal fort.

25 janv. 2012, 10:18
Christine Lagarde estime que d'additionner dans une «pot commun» les ressources du Fonds européen de stabilité financière donnerait un signal fort de confiance en Europe.

Additionner dans un «pot commun» les ressources du Fonds européen de stabilité financière (FESF) et de son remplaçant, le Mécanisme européen de stabilité (MES), donnerait «un signal très fort de confiance en l'Europe», a plaidé mercredi Christine Lagarde.

«Si l'ensemble des deux pouvait faire un pot commun européen, cela serait un signal très fort de confiance en l'Europe», a déclaré la directrice du Fonds monétaire international (FMI) sur la radio française Europe 1.

Le fonds existant FESF détient 250 milliards d'euros de fonds encore disponibles et sera dissous en juillet 2013, tandis que le MES, d'un volume de 500 milliards d'euros de garanties, est appelé à le remplacer en juillet 2012 pour une durée illimitée.

Un pot commun ferait grimper l'enveloppe globale à 750 milliards d'euros.

L'option de fusionner les deux fonds de sauvetage pour contrer la crise de la zone euro suscite l'hostilité de l'Allemagne, malgré les pressions de plusieurs de ses partenaires, dont le FMI dirigé par Mme Lagarde.

Berlin n'a pris aucune décision sur un cumul du FESF et MES après juillet 2013, a indiqué mardi le cabinet de la chancelière d'Angela Merkel, après des informations de presse affirmant qu'elle avait finalement donné son accord.

«Cela n'est pas la seule chose, il faut aussi qu'il y ait des règles communes, il faut qu'il y ait une espèce de volonté collective démontrée notamment par une ligne de défense», a nuancé Mme Lagarde mercredi.

La patronne du FMI a de nouveau plaidé pour un «coupe-feu» européen pour éviter que la crise de la zone euro s'étende du foyer grec vers d'autres pays en mauvaise posture budgétaire, comme l'Italie et l'Espagne.

«Si les bonnes décisions sont prises dans les semaines qui viennent, alors la fin de l'année 2012 sera meilleure que le début», a fait valoir Mme Lagarde, qui a réaffirmé qu'elle «cro(yait) bien sûr en l'avenir de l'euro».

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