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Comment le Royaume-Uni a sacrifié sa sidérurgie

Depuis 2013, le gouvernement britannique a lutté à Bruxelles contre la hausse des droits de douane frappant l’acier chinois.

05 avr. 2016, 07:45
FILE - The Dec. 1, 2004 file photo shows worker Markus Horn moving steel coils at the ThyssenKrupp steel company in Duisburg, western Germany. ThyssenKrupp AG confirmed Tuesday, Jan 31, 2012 that an agreement in principle has been reached about Finnish steel company Outokumpu taking over the majority stake in Inoxum, ThyssenKruppís stainless steel business. (AP Photo/Frank Augstein, file) Germany ThyssenKrupp

Florentin Collomp

Le gouvernement britannique est accusé de duplicité dans sa réaction à la menace de fermeture d’une usine sidérurgique du groupe indien Tata, à Port Talbot, au Pays de Galles, avec 15 000 emplois en jeu. En proie à une crise politique sur ce désastre économique potentiel, annoncé mardi dernier, David Cameron et ses ministres ont beau répéter à l’envi leur intention de «faire tout ce qu’ils peuvent» pour sauver ces emplois, le gouvernement semble au contraire avoir délibérément empêché la protection de son industrie face au dumping chinois.

A moins de trois mois du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Europe, certains partisans du Brexit se sont emparés de l’affaire pour incriminer la responsabilité de l’Union européenne. En réalité, c’est Londres qui, depuis 2013, s’est opposé à Bruxelles à l’imposition de tarifs douaniers sur l’acier chinois pour défendre le secteur européen.

Selon le porte-parole de l’association...

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