«Le Black Friday? Je déteste. C’est une idée stupide et dingue qui nous vient des Etats-Unis.» En vieille ville de Berne, Pema Lobsang, exploitante du Bazaar58, un magasin d’accessoires pour la maison et la mode, se braque quand on lui parle de ce rendez-vous «incontournable» de la fin novembre. Le Black Friday lui donne même de l’urticaire, elle qui possède une collection de plus de 10 000 boutons pour la création textile. «Cet événement marketing n’est profitable qu’aux grandes surfaces et aux grandes chaînes de magasins, qui peuvent faire pression sur leurs fournisseurs pour faire baisser les prix», observe-t-elle. «Elles ont les moyens de faire un tas de blabla publicitaire, mais pas nous, les petits commerçants.»
Largement répandue, cette période de rabais absolu et de bonnes affaires...