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Coronavirus: le secteur alimentaire a été l'un des moins touchés par le confinement

La fermeture des restaurants et des frontières a «boosté» les ventes des commerces alimentaires. Coop et Migros ont, notamment, tiré leur épingle du jeu. Le secteur a moins souffert que les autres durant la crise, mais accuse tout de même le coup.

24 juin 2020, 00:01
/ Màj. le 24 juin 2020 à 06:54
Les scènes de ce type se sont multipliées dans les magasins d'alimentation à travers la Suisse, surtout lors de l'annonce du semi-confinement.

La fermeture forcée des magasins non essentiels a plongé le moral des détaillants dans les chaussettes. Leur chiffre d’affaires d’avril a plongé de 19,9% par rapport à avril 2019, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS). Mais il est une catégorie qui a le sourire: celle des commerçants de denrées alimentaires. Leurs ventes ont explosé pendant les mois de fermeture. De combien? «L’équivalent d’une année de chiffre d’affaires de Denner», soit près de trois milliards de francs, estime Nicolas Inglard, spécialiste du commerce de détail à Genève. Soit 7,5% des ventes annuelles du secteur, qui avoisinent 40 milliards.

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Deux raisons dictent cette explosion, affirme le directeur d’Imadeo: la fermeture des restaurants, qui a obligé les gens à cuisiner davantage à la maison. Et l’interdiction du tourisme d’achat, qui a empêché les consommateurs suisses de faire leurs emplettes dans les régions...

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