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Credit Suisse mêlé à une drôle d’affaire au Mozambique

Une enquête touchant l’ancien président confirme que des crédits illégaux, sous couvert d’un projet de pêche, ont été accordés par la banque.

13 déc. 2016, 23:30
/ Màj. le 14 déc. 2016 à 00:01
epa04385760 Mozambique President, Armando Guebuza, delivers a speech during the Government-Renamo peace agreement ceremony with the leader of Renamo, Afonso Dhlakama, (not pictured) in Maputo, Mozambique 05 September 2014. Leader of the Renamo (Resistencia Nacional Mocambicana) movement, Afonso Dhlakama, came out of hiding for the conclusion of peace negotiations ending almost two years of low level warfare between the movement and the Mozambique Government, after leaving Maputo during the political crisis following the defeat of Renamo in the general election of 2009.  EPA/ANTONIO SILVA MOZAMBIQUE PEACE AGREEMENT

Un prêt douteux de deux milliards de dollars, dont près de la moitié a été octroyée par Credit Suisse, fait des vagues au Mozambique. Sur place, une commission d’enquête parlementaire a démontré que le gouvernement a outrepassé ses droits en contractant cet emprunt en 2013: des garanties étatiques ont été accordées sans passer par l’aval du Parlement.

De plus, la commission confirme que ces montants n’étaient pas prioritairement destinés à la construction d’une flottille de pêche, mais à un programme d’armement et de défense des côtes. Aucune instance financière n’a eu connaissance de ces prêts sur le moment.

Vers une annulation de la dette?

En 2013, Credit Suisse à Londres et la banque VTB (Vnechtorgbank, basée en Russie) ont accordé plus de deux milliards de dollars de crédits au Mozambique, dont 1,04 milliard pour la première. La semaine dernière, l’organisation Contrepoint* dénonçait cette transaction, son opacité et ses effets sur...

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