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CRRC, le géant chinois du rail qui a précipité la fusion TGV-ICE

Les deux groupes Alstom et Siemens boucleront leur fusion d’ici la fin 2018. Objectif: faire de l’ombre à leur rival asiatique sur le marché ferroviaire.

27 sept. 2017, 22:36
/ Màj. le 28 sept. 2017 à 00:01
ARCHIV - Ein TGV und ein ICE (r) stehen am 10.12.2010 auf der Rheinbruecke in Kehl. Der Elektrokonzern Siemens hat sich auf die Zusammenlegung seines Zuggeschaeftes mit dem franzoesischen Konkurrenten Alstom geeinigt. (KEYSTONE/DPA/Marijan Murat) SIEMENS ALSTOM ZUGFUSION

En 2014, soucieuse de créer un champion national du rail, la Chine fusionnait deux groupes de matériel ferroviaire pour donner naissance à CRRC. Aujourd’hui, ce géant étatique domine le marché mondial et collectionne les commandes, ce qui a poussé au mariage de ses rivaux français Alstom et allemand Siemens Mobility.

C’est l’un des arguments avancés pour justifier la fusion des activités ferroviaires de deux entités européennes: la nécessité de contrer la concurrence de plus en plus ombrageuse du mastodonte chinois, bien plus gros qu’eux. CRRC Corp. a ainsi enregistré, en 2016, un chiffre d’affaires annuel approchant 224 milliards de yuans (près de 33 milliards de francs) et engrangé pour 7,9 milliards de francs de nouvelles commandes hors de Chine, un bond de 40% sur un an.

Le groupe peut faire valoir son expérience dans le train à grande vitesse: la Chine possède en effet le plus long réseau de lignes...

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