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Didi Kuaidi, le géant chinois qui s’oppose à l’expansion d’Uber

L’américain investira un milliard de dollars de plus pour contrer son rival local soutenu par Alibaba et Tencent. Guerre des taxis déclenchée.

23 nov. 2015, 23:43
/ Màj. le 24 nov. 2015 à 00:01
Taxis wait in lines for customers outside the Pudong International Airport in Shanghai, east China, Wednesday, June 15, 2005. About 2,500 cabs wait there everyday because the airport is 50 kilometers (30 miles) away from downtown Shanghai and the drivers will suffer a loss if they don't take a customer back to the city. Drivers often have to wait for five hours before reaching the front of the line to pick up a customer at the airport. (AP Photo) **ONLINE OUT, CHINA OUT ** CHINA TAX QUEUE

A Shanghai, héler un taxi est passé de mode. Les voitures filent sous le nez des piétons qui tendent désespérément le bras vers la chaussée embouteillée. Aux heures de pointe, le salut passe par Didi, une application miracle qui connecte directement les chauffeurs avec leurs clients potentiels, grâce à la géolocalisation. Une fois le contact établi via la messagerie instantanée Wechat, le taxi file prendre son nouveau client. Rapide, immédiat, Didi est devenu le compagnon indispensable des habitants des grandes métropoles chinoises, depuis son lancement en 2012. Plus d’un million de chauffeurs l’utilisent et la valeur de la maison mère, Didi Kuaidi est déjà évaluée à 15 milliards de dollars (près de 15 milliards de francs).

Ce mastodonte pose un défi inédit à Uber, parti à l’assaut du gigantesque marché chinois il y a deux ans. Habituée à bousculer les taxis de la «vieille économie», la start-up de San Francisco...

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