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Economie: risques climatiques et politiques pointés du doigt par le WEF dans un rapport

Dans un récent rapport, le Forum économique mondial pointe du doigt les risques climatiques ainsi que les dangers liés aux conflits politiques. Il fait notamment référence aux incendies qui ravagent l’Australie.

15 janv. 2020, 12:22
Dans son rapport 2020 sur les risques mondiaux, le WEF estime que "les menaces graves pour notre climat représentent l'intégralité des principaux risques à long terme". (illustration)

Le Forum économique mondial (WEF), qui tient conclave à Davos du 21 au 24 janvier, a mis en exergue mercredi les risques climatiques, ainsi que les dangers liés aux conflits politiques, à quelques jours de son rendez-vous annuel dans la station des Alpes grisonnes.

Dans son rapport 2020 sur les risques mondiaux, le WEF estime que «les menaces graves pour notre climat représentent l’intégralité des principaux risques à long terme», alors que des incendies ravagent depuis plusieurs mois une partie de l’Australie.

Le rapport du WEF, qui a interrogé 750 dirigeants d’entreprises et experts, dénonce également les «confrontations économiques» et la «polarisation politique intérieure» comme étant «des risques importants» cette année. Ce mercredi, Washington et Pékin vont justement signer un accord commercial devant mettre fin à un bras de fer entamé il y a près de deux ans à coups de droits de douane punitifs.

 

 

Le président américain Donald Trump se rendra dans la foulée à Davos, où il croisera une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Le vice-Premier ministre chinois Han Zheng, la chancelière allemande Angela Merkel, le président ukrainien Volodomyr Zelensky, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez feront également le déplacement.

Grands groupes suisses présents

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a par contre annulé sa venue, alors que les tensions sont vives entre Washington et Téhéran depuis la mort dans un raid américain d’un important général iranien, Qassem Soleimani. Le Premier ministre britannique Boris Johnson, confronté au dossier du Brexit, sera également absent.

Ces chefs d’Etat et de gouvernement seront aux côtés de plus des quelque 2800 participants, qui assisteront à la 50e édition du WEF à Davos, transformé en camp retranché pendant quelques jours. Hormis le cortège de conseillers fédéraux qui défileront à Davos, plusieurs sociétés suisses vont également participer à l’événement, notamment ABB, Credit Suisse, UBS, Kudelski, Nestlé, Novartis, Swiss Re et Zurich Insurance.

A lire aussi : WEF 2020: Donald Trump participera au Forum économique de Davos, Jair Bolsonaro absent

Greta Thunberg, l’adolescente suédoise qui un an après son premier passage à Davos est devenue l’égérie de la défense de l’environnement, fera aussi parler d’elle. Auparavant, elle participera le 17 janvier à une manifestation à Lausanne. Dans ce contexte tendu, le WEF dénonce dans son rapport «l’effet néfaste des conflits géopolitiques et du recul du multilatéralisme sur la capacité de chacun à faire face aux risques mondiaux communs et majeurs».

«En l’absence d’une attention urgente portée à la réparation des divisions sociales et à la promotion d’une croissance économique durable, les dirigeants du monde ne peuvent s’attaquer systématiquement aux menaces telles que les crises liées au réchauffement climatique ou à la perte de biodiversité», soulignent les experts de l’organisation, dont le siège se trouve à Cologny.

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