Si le peuple n’a pas voulu dimanche de la loi révisée sur le CO2 , en revanche, il avait nettement adopté la Stratégie énergétique 2050. Celle-ci pose les bases d’une sortie progressive du nucléaire, d’une diminution de la consommation d’énergie et d’un accroissement des énergies renouvelables. C’est sur ce vote de 2017 que le Conseil fédéral et la ministre de l’Energie, la socialiste Simonetta Sommaruga, ont bâti le projet présenté hier, la loi pour «un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables». Ce long intitulé désigne un paquet à plusieurs tiroirs, comptant notamment: encouragement des énergies vertes, amélioration de la sécurité d’approvisionnement en hiver et ouverture du marché de la production d’électricité.
L’édifice est transmis au Parlement, et il y aura la vie dure. A l’UDC, on critique la volonté d’électrifier complètement les transports et le chauffage. Le Parti socialiste et les Verts contestent déjà la libéralisation...