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Etats-Unis: le coronavirus profite au secteur de l’agroalimentaire

Les Américains, anxieux face à la pandémie, font bondir les ventes de chips, biscuits et produits de snacking. Les grands groupes de l'agroalimentaire reconnaissent qu'ils connaissent l'une de leur meilleure période, économiquement parlant.

05 août 2020, 00:01
/ Màj. le 05 août 2020 à 07:19
À Burbank, en Californie, comme partout ailleurs aux Etats-Unis, les caddies ne désemplissent pas.

«La question, c’est: combien de temps les consommateurs américains vont-ils continuer à manger à la maison et rester préoccupés par l’hygiène?», résume Alan Jope, patron d’Unilever. «Probablement encore un certain temps, on ne voit pas la tendance ralentir.» Pour la plupart des groupes d’agroalimentaire et de produits de grande consommation, les effets de la pandémie de Covid-19 et du confinement sur la consommation se révèlent particulièrement forts outre-Atlantique, bien plus qu’en Europe. Au deuxième trimestre, Unilever, propriétaire de Maille, Magnum, Ben & Jerry’s, Dove et Cif, a enregistré aux Etats-Unis sa meilleure performance depuis plus de vingt ans, avec une hausse de ses ventes de 9,5 pour cent. Nestlé, PepsiCo, Kellogg’s, Danone, Mondelez et Procter & Gamble ont tous vu leur activité dans le pays grimper de 5% à 17% au printemps.

L’évolution inquiétante de la situation sanitaire dans le pays fait perdurer les habitudes de consommation prises au...

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