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France: l'intersyndicale de Petroplus veut être reçue au ministère

L'intersyndicale de la raffinerie de Petit- Couronne (groupe zougois Petroplus), menacée de fermeture, veut être reçue d'urgence au ministère de l'Industrie. Elle juge que des obstacles sérieux subsistent pour une reprise du site français par un groupe industriel.

19 avr. 2012, 10:45
Le groupe zougois de Petroplus a entamé le processus de vente de son site de Petit-Couronne, près de Rouen.

«Il est urgent qu'un rendez-vous soit pris entre nous, l'équipe  du Ministre de l'Industrie, voire celle de la Présidence, afin que  des réponses soient données à nos différentes interrogations», a  écrit l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC jeudi dans un communiqué.  Elle regrette que plusieurs rendez-vous au ministère aient été  reportés.

Elle pointe en particulier la question de «la dette  environnementale» du site. «Qui prend en charge la dépollution liée  à l'exploitation antérieure?», se demande-t-elle, rappelant qu'en  cas de fermeture ce coût serait «à la charge de la collectivité».

L'intersyndicale dit attendre des réponses également sur la  question de «la dette sociale» laissée Petroplus et sur «les  possibilités d'aides à la relance industrielle», en cas de reprise.

La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, emploie  550 salariés. Elle a été placée fin janvier en redressement  judiciaire pour six mois à la suite de la déconfiture de sa maison mère.

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