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Fusion de deux géants de la pub

Publicis et Omnicom ont annoncé leur fusion dimanche pour former le nouveau no1 mondial de la publicité.

28 juil. 2013, 17:32
Franche rigolade pour les deux directeurs qui ont annoncé la fusion dimanche à Paris.

Le groupe français Publicis, numéro trois mondial de la publicité, et son rival américain Omnicom, actuel numéro deux, vont fusionner pour former un nouveau leader du secteur, ont annoncé dimanche à Paris les dirigeants des deux sociétés. La nouvelle entité sera baptisée Publicis Omnicom Group.

Le nouveau groupe, dont le capital sera partagé à 50/50 entre les actionnaires des deux sociétés, sera coté sur les bourses de Paris et New York, et codirigé par les patrons des deux entreprises, Maurice Lévy (Publicis) et John Wren (Omnicom), ont ils expliqué à la presse. Il est prévu qu'après 30 mois, M. Lévy deviendra président non exécutif, laissant la direction opérationelle du groupe à M. Wren.

"Ce moment s'annonce historique et extrêmement important pour l'histoire des deux groupes et de la publicité", et "je suis extrêmement heureux de cette opération qui va donner naissance au 1er groupe mondial", a souligné M. Lévy.

Six mois de discussions

Grâce à cette "fusion entre égaux", "nous sommes partis pour faire un grand succès", a-t-il ajouté. Ensemble, "nous allons travailler mieux et plus vite, et au plus près" des besoins des clients, a souligné de son côté John Wren, précisant que les discussions entre Publicis et Omnicom avaient débuté il y a six mois.

Les deux partenaires espèrent boucler la transaction fin 2013 ou début 2014. Ils se montrent confiants sur l'obtention des feux verts des autorités de la concurrence transatlantiques.

En terme de concurrence, "il y aura des questions ça et là mais rien qui ne devrait nous empêcher de mener à bien cette fusion", a souligné M. Wren, ajoutant qu'"il y a beaucoup de concurrence", avec notamment l'essor des géants du net comme Google, et "personne n'a levé le drapeau rouge" contre cette transaction, a-t-il plaidé.

"Petite phase d'ajustement"

Quant aux conséquences sur l'emploi, "l'ambition que nous avons c'est de nous développer, cela passera par de nouveaux investisssements (...) et je pense que si nous faisons bien notre travail, probablement que nous serons créateurs d'emplois, même si nous passerons peut-être par une petite phase d'ajustement", a assuré M. Lévy.

Parmi les modalités pratiques, le nouveau groupe prendra la forme d'une holding dont le siège social sera basé aux Pays-Bas. Mais les directions opérationnelles resteront situées à Paris et New York, sièges des sociétés fondatrices.

M. Lévy a démenti catégoriquement que ce choix ait pu être effectué pour des raisons fiscales, assurant qu'il s'agissait de trouver une "place neutre", sur le modèle des alliances Renault-Nissan ou Air France-KLM également basées aux Pays-Bas, pour ne pas donner l'impression "qu'un pays allait manger l'autre".

Sur le plan financier, les deux groupes évaluent les synergies potentielles à 377 millions d'euros ou 500 millions de dollars, à un horizon non précisé.

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