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Hausse des dépenses de santé de 2,5%

Les dépenses de santé en 2010 ont connu une croissance modérée de 2,5%, à 62,5 milliards de francs.

03 avr. 2012, 11:00
La premiere unite mobile d'imagerie medicale, a ete presente ce mardi 20 mai 2008, a l'hopital de La Chaux-de-Fonds. Les hopitaux universitaires de Geneve HUG, en partenariat avec l'hopital Neuchatelois, et Bayer Schering Pharma Suisse, ont inaugure ce jour, cet unite mobile appelee a se deplacer sur plusieurs sites hospitalier avec a son bird, un scanner PET-CT, appareil permettant la fusion des images metaboliques du scanner PET, avec des images anatomiques du scanner CT. Cette unite mobile, permettra aux patients d'hopitaux regionaux, d'avoir acces a cette technologie de pointe. (KEYSTONE/Sandro Campardo) === ELECTRONIC IMAGE ===

Les dépenses de santé ont augmenté de 2,5% en Suisse en 2010, pour atteindre 62,5 milliards de francs. Cette hausse est qualifiée de "modérée" par l'Office fédéral de la statistique (OFS), qui a publié ces chiffres mardi. La part dans le PIB s'est stabilisée.

Par rapport à 2009, les dépenses de santé ont crû dans presque toutes les catégories de prestations, selon les résultats encore provisoires de l'OFS. Les hausses les plus fortes ont été enregistrées dans les soins ambulatoires en milieu hospitalier (+9,5%) et en cabinet médical (+3,2%).

Ces deux postes sont suivis par les soins de longue durée dans les établissements médico-sociaux (+2,5%) et les soins aigus en milieu hospitalier (+1,9%). Avec une volume de prestations de 38,4 milliards de francs, ces quatre catégories ont représenté 61,5% du total des dépenses.

Les chiffres d'affaires de la vente de biens et services ont à l'inverse reculé (-1,6%), de même que les dépenses de l'Etat pour la prévention (-2,8%), une baisse notamment liée à celle des achats de vaccins.

Nettement inférieure à la moyenne

La croissance de 2010 (2,5%) est nettement inférieure à la moyenne des cinq dernières années (3,7%), relève l'OFS. Quant à la part des dépenses de santé par rapport au produit intérieur brut (PIB), elle s'est stabilisée à 11,4%, le PIB ayant progressé de 2,9%. Cette part est en moyenne de 9,6% pour les 34 pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE).

Comme les années précédentes, la majeure partie (41,7%) des 62,5 milliards de francs consacrés à la santé a été financée par les assurances sociales - à raison de 35,2% par l'assurance maladie de base et 6,5% par d'autres assurances sociales. Le reste du financement a été à la charge des ménages privés (25,1%) et de l'Etat (18,9%).

Les autres régimes de la protection sociale financent 4,5% des dépenses. Il s'agit par exemple des prestations complémentaires de l'AVS et de l'AI ainsi que des soins aux personnes âgées réglementées par les cantons. Pour répondre aux directives de l'OCDE, des prestations ne sont plus prises en compte dans le financement par les ménages, mais dans une catégorie à part.

661 francs par mois

Les dépenses de santé se sont ainsi élevées à 661 francs par mois en moyenne par personne résidant en Suisse. Elles ont été couvertes à raison de 233 francs par l'assurance maladie obligatoire, de 57 francs par les assurances complémentaires et de 43 francs par d'autres assurances, comme l'AVS, l'AI et l'assurance accidents.

L'Etat, pour sa part, a pris à sa charge 125 francs pour la prévention, l'administration et les subventions aux prestataires de soins, et 30 francs de prestations sociales. Les fondations de droit privé ont financé l'équivalent de 7 francs. Les ménages ont dû débourser le solde, soit 166 francs, en plus de leurs primes d'assurance.

Les principaux coûts directement à la charge des ménages sont ceux des établissements médico-sociaux, des soins dentaires et de la participation aux frais d'assurance maladie.

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