Les restrictions liées à la pandémie ont donné un coup de fouet aux prix des logements en propriété, alors qu’elles ont déprécié ceux des immeubles de bureaux. Perceptible dès le printemps dernier, la tendance a été confirmée dans une étude de Credit Suisse publiée hier matin. Mais tous les placements dans la pierre ne sont pas bons à prendre. Les fonds de placement immobiliers, proposés à un large public, sont ainsi devenus, pour la plupart d’entre eux, trop chers.
Épargné par la crise
Les maisons individuelles ont vu leurs prix augmenter de 5,5% l’an dernier, deux fois plus vite que l’année précédente. La progression est à peine moins marquée pour les appartements en propriété: ces derniers ont vu leur valorisation moyenne s’élever de 5,1%, là aussi à un rythme plus de deux fois plus rapide qu’en 2019.
«L’immobilier a été relativement épargné par la crise. Les mesures de soutien...