Au total, en dix ans, 1,35 milliard de francs. C’est le montant en capital qu’ont levé les 303 jeunes entreprises soutenues par Venture Kick. Des programmes comme celui-ci, il y en a foison en Suisse. Ils conseillent et financent à hauteur de quelques dizaines, voire une centaine de milliers de francs, les start-up à leur lancement: Fongit, Genilem, sans oublier les fondations privées et les quelques initiatives fédérales et cantonales. On les appelle les seed funds. Littéralement les fonds de semence.
Puis, quand la graine a germé, on l’arrose, avec un deuxième tour de financement, entre un et dix millions de francs. Au-delà, quand les sociétés ont fait leurs preuves – technologie prête, clients et revenus – , on parle de capital de croissance, des injections de plusieurs dizaines de millions de francs et l’affaire est sur de bons rails. Sans oublier une possible entrée en Bourse. Quand la levée...