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Au coeur de la tempête politico-médiatique qui a agité le début de l'année, la société Vale International SA s'est trouvée en première ligne du débat sur les exonérations fiscales. Son président Renato Neves revient sur cette période agitée, alors qu'un litige est toujours ouvert entre le centre d'affaires du géant minier brésilien Vale, établi à Saint-Prex, et l'Administration cantonale des impôts.
Comment votre choix s'est-il porté sur Saint-Prex et le canton de Vaud pour y établir Vale International SA?
Aux yeux du groupe Vale, l'Europe est intéressante pour sa position à mi-chemin entre notre base brésilienne et nos principaux clients, asiatiques. Jusqu'à la crise de 2008, le Vieux Continent était notre principal marché. Aujourd'hui, trois quarts des ventes se font en Asie. Je précise que Vale International SA n'est qu'une unité d'affaires au service du groupe, laquelle se charge de la coordination des ventes hors du Brésil, de finances,...