Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Johann Schneider-Amman rencontre la direction de Merck Serono

Johann Schneider-Ammann a rencontré ce lundi à Genève la direction du groupe allemand Merck Serono.

07 mai 2012, 12:06
schneider_ammann_key

Le conseiller fédéral en charege du Département fédéral de l'économie (DFE) était accompagné des autorités genevoises. Il a indiqué qu'il a cherché à en savoir plus sur les raisons de la fermeture du site.

Johann Schneider-Ammann a expliqué qu' «il recherchait le dialogue avec la direction du groupe, car si une  suppression de postes s'avère vraiment nécessaire, tous les efforts  devront être déployés pour que cette décision soit mise en oeuvre de manière socialement supportable pour les personnes concernées», a  précisé le DFE.

Le conseiller fédéral a aussi voulu «s'assurer, lors de cette rencontre, que les licenciements n'ont pas été prononcés en Suisse  en raison du caractère libéral de la législation sur le marché du  travail». Il a ajouté «qu'il n'aurait pas accepté une telle  justification», selon le communiqué du DFE.

Du côté genevois, Pierre-François Unger, président du Conseil  d'Etat, et le conseiller d'Etat François Longchamp ont pris part à  cette rencontre organisée à l'initiative de M. Schneider-Ammann. La  direction de l'entreprise était représentée par Karl-Ludwig Kley,  patron du groupe allemand Merck, Stefan Oschmann, membre de la  direction de Merck et patron de Merck Serono et par François Naef,  président du conseil d'administration de Merck Serono.

Coup dur pour la région

Le ministre de l'Economie a qualifié la fermeture de Merck Serono  à Genève, annoncée le 24 avril, et les réductions d'effectif dans le  canton de Vaud de «coup dur pour la région et pour l'ensemble de la  place économique». Il a déclaré que «même si la Confédération ne  pouvait s'immiscer dans les décisions des entreprises, il était  difficile de devoir accepter le choix du groupe allemand».

Selon le DFE, la direction de Merck a assuré, lors de cet  entretien, que Merck Serono allait continuer de produire en Suisse.  Quelque 800 places de travail sont maintenues dans le canton de  Vaud, selon la décision du groupe annoncée le 24 avril.

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a souligné  l'importance de la Suisse en tant que site de recherche, un élément  clé de la compétitivité du pays, selon le communiqué du DFE.

Vendredi, une assemblée du personnel de Merck Serono a réuni à  Genève quelque 700 employés, sur les 1250 menacés soit de  licenciement (500), soit d'un transfert à l'étranger (750).  L'assemblée a décidé de créer des groupes de travail pour analyser  les raisons de la fermeture du site, trouver des alternatives et  améliorer le plan social. La prochaine assemblée est prévue jeudi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias