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L'affrètement maritime est la nouvelle quête des traders

Les majors du négoce visent l'un des derniers éléments manquants pour opérer sur l'ensemble de la chaîne du commerce de matières premières.

25 sept. 2012, 00:01
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Trafigura, l'un des leaders du trading mondial de matières premières, vient de créer à Genève une nouvelle filiale (Trafigura Maritime Logistics) dédiée, selon le registre du commerce genevois, au commerce d'affrètement de navires. Le numéro deux mondial du négoce de minerais rejoint ainsi d'autres leaders genevois du secteur, tels que Louis Dreyfus Commodities et Gunvor (via sa filiale Clearlake), qui possèdent également leur propre filiale de services d'affrètement maritime. Celles-ci côtoient désormais la multitude de sociétés de courtage spécialisées installées à Genève, devenue récemment l'une des places fortes du shipping mondial.

Les négociants de matières premières ont pendant plusieurs décennies sous-traité le transport de leurs cargaisons, principalement pour éviter la mobilisation d'énormes capitaux. Mais le modèle de gestion logistique des leaders du secteur est en train de changer. L'explosion de leur volume d'activité et de leur puissance financière a rendu l'internalisation des services d'affrètements des navires de plus en plus...

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