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L'argent, principale préoccupation des Suisses, devant la santé, le travail et la famille

Une étude internationale montre que c'est l'argent qui est le principal facteur de stress des Suisses. La santé, le travail et la famille suivent à quelques points de pourcentage. Un constat qui s'applique d'ailleurs à une très large majorité de la population planétaire.

20 mars 2019, 09:22
L'argent est la principale préoccupation des Suisses. Un constat partagé dans la plupart des pays industrialisés, mais plus marqué chez nous (illustration).

Investir son argent rend plus heureux, selon un sondage mené pour le compte de Blackrock, principal gestionnaire d'actifs au monde. L'étude, menée auprès de 1067 personnes au plan national, révèle que l'argent préoccupe davantage les Suisses que la santé ou l'emploi et que le fait de placer son argent contribue à améliorer leur bien-être.

"L'argent est le premier facteur de stress pour les Suisses", souligne mercredi l'enquête menée en ligne par le fournisseur de données Statista auprès de 27'000 personnes dans le monde (dont un millier en Suisse) pour le compte de Blackrock Global Investor Pulse. A cet égard, l'échantillon des Helvètes ne se distingue pas des autres: la situation financière est la préoccupation numéro 1, même si cet aspect est plus prononcé encore en Suisse qu'ailleurs.

L’argent avant la santé

Dans le détail, 55% des Suisses citent l'argent comme préoccupation première (49% pour l'échantillon mondial), devant la santé (mentionnée en premier par 49% des Helvètes), le travail (47%), la famille (39%) et les loisirs/la vie privée (30%).

Blackrock fait le lien entre argent et bien-être en observant que les Suisses sont "peu nombreux à profiter pleinement des nombreuses possibilités que leur offrent les marchés financiers et les conseillers en investissement professionnels". Seuls 41% d'entre eux investissent dans des actions, des obligations ou l'immobilier.

A l'inverse, près des deux tiers (64%) détiennent des placements monétaires, tels des livrets d'épargne, des comptes à terme ou des liquidités. Or, note Blackrock, "les espèces ne génèrent pas d'intérêts. Ceux qui laissent dormir leur épargne toute l'année subissent une perte réelle à cause de l'inflation", relève André Bantli, responsable de la clientèle privée pour la Suisse et l'Europe continentale auprès du gestionnaire d'actifs.

Pas assez d’argent pour placer

Les auteurs de l'étude ont constaté que le niveau de bien-être des gens qui placent leur argent se situent en moyenne 18 points de pourcentage plus haut par rapport à ceux qui le laissent dormir. Ceux qui investissent se sentent aussi "plus accomplis" et "plus heureux".

Les Suisses prennent plus au sérieux la prévoyance vieillesse que toute autre question. Ils sont 69% à prendre des dispositions spécifiques pour leur retraite, fait ressortir le sondage. C'est plus que la moyenne internationale.

Blackrock observe un "manque d'information criant" sur la notion d'investissement. Près des deux tiers des Suisses déclarent ne pas avoir assez d'argent pour le placer. Or, selon le gestionnaire d'actifs, "les objectifs d'épargne peuvent être atteints indépendamment du budget personnel." S'ils se disent globalement favorables aux marchés financiers, les Suisses, pour près de 40% d'entre eux, estiment être insuffisamment informés sur le sujet.

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