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L’immobilier commence à boiter

UBS prévoit une croissance nulle dans le secteur. Les déséquilibres entre offre et demande se font ressentir, ravivant les craintes d’une crise.

19 janv. 2017, 23:34
/ Màj. le 20 janv. 2017 à 00:01
ZUR UEBERGABE DER PETITION DES HAUSEINGENTUEMERVERBANDES "EIGENMIETWERT ABSCHAFFEN", STELLEN WIR IHNEN AM DONNERSTAG, 10. NOVEMBER 2016, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - Eine Ueberbauung bei Volketswil, aufgenommen am Sonntag, 18. April 2010. (KEYSTONE/Steffen Schmidt) SCHWEIZ PETITION EIGENMIETWERT ABSCHAFFEN

«Nous arrivons à la fin d’un cycle». C’est avec ces mots que Thomas Veraguth, expert en immobilier chez UBS, a lancé la présentation de l’étude de la grande banque sur le secteur en Suisse. Après 17 ans de hausse continue des prix, avec un pic atteint en 2012 pour les logements en propriété (+5,1% cette année-là), les experts de l’établissement aux trois clés tablent sur une croissance nulle cette année. «L’offre continue à augmenter, alors que la demande ralentit déjà», relève Thomas Veraguth.

Plusieurs facteurs freinent la demande. Notamment le fait que les conditions d’accès à la propriété se sont durcies, en matière de fonds propres, mais pas seulement. «Pour préserver leur marge bénéficiaire, rongée par les taux négatifs, sans en répercuter leurs effets sur les épargnants, les banques n’ont pas baissé les taux hypothécaires», relève Sergio Rossi, professeur en macroéconomie et politique monétaire à l’Université de...

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