Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'initiative 1:12 est dangereuse, selon le SECO

L'initiative 1:12 est dangereuse pour le marché du travail, selon la directrice du Secrétariat d'État à l'économie (SECO). La place économique suisse pourrait en souffrir.

24 juil. 2013, 17:58
Le SECO voit d'un mauvais oeil l'initiative 1:12 des Jeunes socialistes.

Pour la directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch l'initiative 1:12, soumise à votation en novembre, et l'initiative pour un salaire minimum sont dangereuses. Ces deux textes menacent la place économique suisse, dit-elle dans une interview à la "Handelzeitung" à paraître jeudi.

Les deux initiatives pourraient remettre en question le libéralisme du marché du travail, précise Mme Ineichen-Fleisch dans cet entretien. Or un marché du travail souple et flexible est un avantage compétitif important pour chaque entreprise, estime la cheffe du SECO.

Les crises économiques en Italie, en Espagne ou en France montrent selon elle les conséquences fatales de marchés du travail trop régulés. "Le taux de chômage élevé des jeunes dans ces pays est devenu un énorme problème".

A ses yeux, les indemnités et salaires trop élevés ne nuisent en revanche pas à un marché du travail libéralisé. De tels cas isolés peuvent toutefois favoriser une ambiance négative.

Le problème se trouve plutôt dans le "mélange de différents facteurs qui désécurisent les gens", estime-t-elle. Par exemple "la peur que nous ne puissions plus maintenir les salaires et conditions de travail en raison de l'immigration". C'est pourquoi une application efficace des mesures d'accompagnement à la libre circulation est importante, conclut la directrice du SECO.

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias