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L'Italie divisée sur le traitement de sa crise bancaire

La banque centrale transalpine évoque la création d'une "bad bank". Le gouvernement d'Enrico Letta s'y oppose.

11 févr. 2014, 00:01
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Ignozio Visco, le gouverneur de la Banque d'Italie, a avancé ce week-end l'idée de créer une structure de défaisance sous le contrôle de l'État (une bad bank dans le jargon des investisseurs anglo-saxons) destinée à débarrasser les banques du pays d'une partie de leurs mauvaises créances. L'objectif est d'alléger les bilans des grandes institutions financières italiennes afin de leur permettre de participer davantage au financement direct du système productif.

Cette thérapie de choc n'est pas du goût du premier ministre Enrico Letta, qui la juge "contre-productive" et redoute une nouvelle dégradation de la note du pays par les agences de notation.

Après deux décennies de quasi-stagnation, et deux années de récession, l'économie italienne a besoin de ressources pour faire repartir l'investissement. Les marges bénéficiaires des entreprises sont au plus bas, et sans une reprise significative des prêts bancaires, l'activité n'a aucune chance de repartir de l'avant.

Proches des sommets atteints...

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