Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'UBS réalise un bénéfice net de 577 millions au 3e trimestre

Le numéro un bancaire en Suisse UBS réalise sans surprise un bénéfice net de 577 millions au 3e trimestre 2013.

29 oct. 2013, 09:46
Eine Putzfrau reinigt den Eingangsbereich der UBS Filiale am Zuercher Paradeplatz am 6. Juni 2013. (KEYSTONE/Christian Beutler)

UBS a dégagé un bénéfice net de 577 millions de francs au troisième trimestre 2013, contre 690 millions trois mois plus tôt, et une perte de 2,13 milliards à la même période en 2012 liée à la restructuration de sa banque d'affaires. Dans son coeur de métier, la gestion de fortune, les afflux nets d'argent frais ont fléchi au regard du trimestre précédent.

En dépit d’un environnement de marché toujours difficile, le résultat avant impôts de juillet à septembre s’élève à 356 millions de francs, a annoncé mardi le numéro un bancaire helvétique. Ce résultat inclut notamment des provisions pour litiges et affaires juridiques à hauteur de 586 millions.

Un an après la mise en œuvre des mesures de recentrage et objectifs clés, le patron de l’établissement aux trois clés, Sergio Ermotti, se déclare satisfait de l’avance prise. « Ce trimestre était le véritable test », a-t-il dit en conférence avec les agences.

La performance est en ligne avec les attentes des analystes, qui tablaient sur un bénéfice net dans une fourchette entre 442 et 700 millions de francs. Dans la gestion de fortune, la marge brute sur les actifs investis s’est cependant péjorée de 5 unités à 85 points de base.

Afflux d'argent frais en repli

Dans sa division de gestion de fortune (Wealth Management), le bénéfice avant impôts s’inscrit à 555 millions de francs, inchangé sur trois mois. L’afflux net d’argent frais a cependant reculé à 5 milliards, après plus de 10 milliards trois mois auparavant.

A 218 millions de dollars, le résultat avant impôts de la gestion de fortune Amériques (Wealth Management Americas) n’a pas battu le record du trimestre précédent. Quant aux entrées nettes de nouveaux fonds, elles ont là aussi fléchi de 2,8 à 2,1 milliards de dollars sur un trimestre.

Après un bon premier semestre, la banque d'affaires (Investment Banking), objet d'un redimensionnement drastique, enregistre un résultat avant impôts de 251 millions de francs pour la période sous revue, contre 775 millions entre avril et juin. L’activité au 3e trimestre est traditionnellement plus faible en raison de la période estivale, rappelle la direction d’UBS.

Sergio Ermotti assure que le plan d'économies, à savoir 5,4 milliards de francs d'ici fin 2015, suit son cours, avec à la clé la suppression de quelque 10'000 postes. "Nous sommes à mi-chemin de nos objectifs", a relevé le Tessinois. Fin septembre, UBS employait 60'635 collaborateurs (équivalents plein-temps), soit 119 de moins qu'à fin juin.

Contribution du StabFund supérieure

UBS s’attend à accroître de 2,5 milliards de francs ses capitaux propres en exerçant au 4e trimestre son option d’achat sur le fonds de stabilisation (StabFund) de la Banque nationale suisse (BNS). L'opération renforcera son ratio de capital CET1 selon la réglementation Bâle III d’environ 100 points de base, contre 70 à 90 anticipés en juillet.

Entre fin juin et fin septembre, le numéro un bancaire helvétique a augmenté son ratio de capitaux propres de première catégorie de 11,2% à 11,9%, souligne UBS qui se qualifie comme la banque la mieux capitalisée de son groupe de pairs. Les RWA du groupe ont été réduits de 20 milliards de francs à 219 milliards.

Ordre de la FINMA

Au chapitre des perspectives, Sergio Ermotti n’est pas en mesure de prévoir « quand reviendra l’appétit pour le risque ». La banque s'attend à ce que la confiance de ses clients et ses niveaux d’activité, notamment les afflux d’argent frais, continuent de pâtir de vents contraires au dernier trimestre.

A la fin du 3e trimestre, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) a ordonné à UBS, dès le 1er octobre, une augmentation temporaire de 50% des actifs pondérés en fonction du risque opérationnel, pour des questions liées à des litiges. Cette augmentation devrait augmenter de 28 milliards les actifs pondérés en fonction du risque opérationnel, calcule la banque.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias