Les Européens, dont les intérêts économiques sont menacés après que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’accord international sur le programme nucléaire iranien, ne courberont pas l’échine. Bruxelles réactivera ce matin un règlement communautaire de 1996 qui permettra – en théorie – de neutraliser les effets extraterritoriaux des sanctions que Washington va restaurer à l’encontre des entreprises qui continueraient de commercer avec Téhéran, après le 6 août.
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a fait cette annonce hier, à l’issue d’un sommet entre l’UE et ses «partenaires» des Balkans occidentaux, où les Vingt-Huit se sont surtout évertués à trouver la parade non seulement à la décision des Etats-Unis sur l’Iran, mais également à leur menace d’imposer de lourds droits de douane sur leurs importations d’acier et d’aluminium européens, à partir du 1er juin.
Législation jamais appliquée
«On doit se faire respecter. La meilleure façon (d’y parvenir),...