Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La banque du Vatican à l'heure de vérité devant l'Europe

Dans la tourmente, l'Institut pour les oeuvres religieuses attend un quitus de l'organisme Moneyval, basé à Strasbourg.

10 juil. 2012, 00:01
data_art_6206828.jpg

La banque du Vatican, plus qu'à un coffre-fort, ressemble à un château fort. Un vrai, de forme ronde, avec d'épaisses murailles. Disgracieux, il rompt l'harmonie des lignes architecturale du Palais apostolique mais il est sous les fenêtres du Pape, comme protégé par la solide caserne des gardes suisses. Il faut être prélat, prêtre, religieux, religieuse ou laïc salarié du Vatican pour y pénétrer et avoir le droit d'y détenir un compte. Il y en a 33 000: l'immense majorité des clients de cette banque sui generis - dont le chiffre d'affaires avoisine 6 milliards d'euros - ne vit pas à Rome mais dans le monde entier.

Personne d'ailleurs ne parle à Rome de "banque du Vatican". On dit " IOR ". Prononcez "or" en y ajoutant un "i" . Plus sérieusement: Institut pour les oeuvres religieuses. Discrète, cette vénérable institution fut fondée, il y a soixante-dix ans, le 27 juin...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias