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La Chine et la Russe contribuent à une baisse de 124,4 millions de francs pour Philips

L'alourdissement des charges ponctuelles, mais surtout le ralentissement des marchés en Chine et en Russie, contribuent à une baisse de 124,4 millions de francs pour le géant néerlandais Philips au troisième trimestre.

20 oct. 2014, 10:23
Le géant néerlandais de l'électronique Philips a annoncé une perte nette de 103 millions d'euros (124,4 millions de francs) au cours du troisième trimestre. En cause, un alourdissement des charges ponctuelles et à un ralentissement des marchés en Chine et en Russie.

Le géant néerlandais de l'électronique Philips a annoncé une perte nette de 103 millions d'euros (124,4 millions de francs) au cours du troisième trimestre. En cause, un alourdissement des charges ponctuelles et à un ralentissement des marchés en Chine et en Russie.

Le chiffre d'affaires au cours du trimestre s'est établi à 5,55 milliards d'euros, contre 5,59 milliards un an plus tôt à la même période, a indiqué le groupe lundi dans un communiqué.

"Nous ne sommes pas satisfaits par notre performance globale au troisième trimestre", a déclaré le directeur exécutif du groupe, Frans van Houten, cité dans le communiqué. "Nous sommes confrontés à un ralentissement soutenu dans un certain nombre de marchés, comme la Chine ou la Russie".

La perte nette de 103 millions d'euros est également due à des charges plus élevées, comprenant 366 millions liés à un jugement rendu aux États-Unis. A cela s'ajoutent 49 millions pour la reprise de la production dans une usine de Cleveland, 43 millions de "charges légales" et 6 millions de coûts liés à la création de deux sociétés autonomes.

Fin septembre, le groupe avait annoncé se scinder entre, d'un côté, la branche éclairage, dont les fameuses ampoules Led, et, de l'autre, les activités de santé et celles dites de "Lifestyle" (objets destinés aux consommateurs, comme des ustensiles de cuisine ou des brosses à dents électriques). Cette dernière société sera baptisée "HealthTech".

Matériel médical

Les deux sociétés garderont le nom de Philips ainsi qu'un siège social aux Pays-Bas, avait indiqué le groupe, soulignant qu'il devra prendre à sa charge 50 millions d'euros de coûts de restructuration estimés jusqu'en 2016.

L'Ebita du groupe s'est inscrit en négatif à -7 millions d'euros, contre +564 millions d'euros l'année passée à la même période, a souligné Philips.

En ne tenant pas compte des charges de restructurations et d'acquisitions, l'EBITA s'est établi à 536 millions d'euros, ou 9,7% des ventes, contre 11,4% des ventes au cours du troisième trimestre 2013, a indiqué le groupe.

Dans sa branche éclairages, le groupe a enregistré une baisse de ses ventes de 1%. Au sein de sa branche santé, les ventes ont augmenté de 1% et au sein de la branche "Lifestyle", les ventes ont augmenté de 5%.

Philips, qui emploie quelque 115'000 personnes, a longtemps été spécialisé dans la production de téléviseurs et de petit électroménager. Mais depuis une dizaine d'années, le groupe a développé la production de matériel médical, tel que les scanners à résonance magnétique, et de systèmes d'éclairage.

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