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La France et son président élu dans le viseur de Bruxelles

La Commission européenne publie ses prévisions qui, «à politique inchangée», se sont pas bonnes pour la France.

12 mai 2017, 00:20
epa05297807 French Economy Minister Emmanuel Macron arrives at the Elysee Palace to attend an extraordinary Cabinet Meeting in Paris, France, 10 May 2016. The French Council of Ministers has authorized the French Prime Minister Manuel Valls to use the 49.3 article of the French constitution to pass the controversial labor reform law at Parliament. Article 49.3 of the French constitution authorizes the government to pass a bill without putting it for a vote at the French Parliament afterwards and it engages the responsibility of the government if ever the 49.3 is censored and forced to be voted and denied.  EPA/YOAN VALAT FRANCE LABOR

Certes, l’intention de la Commission européenne «n’est pas de mettre la France sous pression, mais de travailler bien» avec elle, a souligné hier Pierre Moscovici, commissaire européen en charge des affaires économiques et financières. Il n’empêche: vu la situation des finances publiques du pays, la tâche qui attend Emmanuel Macron afin de s’attirer les bonnes grâces de Bruxelles – et de Berlin – est immense.

La France, mauvais élève La Commission européenne a présenté hier ses prévisions économiques pour 2017 et 2018. A «politique inchangée», a calculé Bruxelles, la France sera en 2018 le seul Etat membre de la zone euro à violer les règles budgétaires européennes, qui imposent aux Etats de maintenir leur déficit public sous la barre des 3% de leur produit intérieur brut (PIB), sous peine de s’exposer à des sanctions financières. Le déficit, qui se creuserait de 0,1% par rapport aux précédentes prévisions européennes, atteindrait...

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