Alors que la situation reste bloquée entre Athènes et ses créanciers, des responsables européens ont exhorté les Grecs à ne pas tourner le dos à l'euro. Le temps presse, le couperet menaçant de tomber sur l'économie grecque
Les créanciers de la Grèce campent sur leur position. Ils ne feront pas de nouvelle proposition à la Grèce, a affirmé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Celle faite il y a quelques jours "n'est pas un paquet d'austérité stupide", a-t-il résumé, hier, à Bruxelles.
Les créanciers suggéraient notamment une remise en cause des niches fiscales pour les plus riches, dont les armateurs, et une lutte accrue contre la corruption, a-t-il expliqué. Par ailleurs, l'Eurogroupe était prêt à parler de mesures d'allègement de la dette, une des principales revendications d'Alexis Tsipras.
Jean-Claude Juncker s'est montré très critique envers les dirigeants grecs, leur demandant de ne pas jouer sur les divisions dans...