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La parité dans les gouvernements du monde n'est de loin pas encore atteinte

A l'échelle mondiale, le nombre de femmes ministres est encore loin de faire jeu égal avec celui de leurs homologues masculins. les femmes ne représentent toujours que 17,7% des ministres à travers le monde.

10 mars 2015, 15:52
Die Bundesraetinnen Eveline Widmer-Schlumpf, links, und Simonetta Sommaruga diskutieren, nachdem sie die Ergebnisse der eidgenoessischen Abstimmungen kommentiert haben, am Sonntag, 30. November 2014 in Bern. Die Politiker nehmen an der MK Stellung zu den Resultaten der Eidgenoessischen Abstimmungen vom 30. November 2014. Alle drei Initiativen wurden abgelehnt: "Stopp der Ueberbevoelkerung - zur Sicherung der natuerlichen Lebensgrundlagen", die Initiative "Rettet unser Schweizer Gold" auch bekannt als "Gold-Initiative" und die Initiative "Schluss mit den Steuerprivilegien f?r Millionaere (Abschaffung der Pauschalbesteuerung)".(KEYSTONE/Alessandro della Valle)

Le bilan est mitigé en ce qui concerne la parité entre les sexes dans les gouvernements, ont affirmé mardi ONU Femmes et l'Union interparlementaire (UIP). Si le nombre de femmes ministres est passé de 670 à 715 l'an dernier, les femmes ne représentent toujours que 17,7% des ministres à travers le monde.

Cette proportion n'a augmenté que de 3,5 points depuis 2005. A ce jour, trente pays comptent au moins 30% de femmes ministres: la meilleure élève, la Finlande, compte 62,5% de femmes au gouvernement. Le Cap Vert recense 53% de ministres, la Suède 52,2%, la France 50% et le Liechtenstein également 50%.

La Suisse arrive au 10e rang mondial avec presque 43% de femmes au Conseil fédéral (trois sur sept). En nombre, c'est l'Afrique du Sud qui compte le plus de femmes ministres, soit 15 sur 36 membres du gouvernement. En pourcentage, elle arrive juste derrière la Suisse.

Plus que huit réfractaires

A l'autre bout du classement, il n'y a désormais plus que huit gouvernements entièrement composés d'hommes: ceux de l'Arabie saoudite, de la Bosnie-Herzégovine, du Brunei, de la Hongrie, du Pakistan, de la Slovaquie, des Tonga et du Vanuatu.

Les pays qui ont accusé les plus grands reculs entre 2014 et 2015 sont le Pérou, le Malawi, le Danemark, la Belgique et le Paraguay. Leurs gouvernements ont perdu respectivement entre deux et six femmes.

Au plan régional, les Amériques continuent à afficher la plus forte proportion, avec 22,4% de femmes dans leurs gouvernements, l'Europe et l'Afrique occupant les deuxième et troisième places. Toutefois, les Amériques et l'Afrique (19,8% de femmes dans les gouvernements) ont perdu du terrain au cours de l'année dernière, à hauteur de 0,6 et 0,5 point respectivement.

La région du Pacifique est quatrième au classement mondial (avec 13% de femmes parmi les ministres), suivie de l'Asie (10,6%) et du monde arabe (9,5%). L'UIP et ONU Femmes notent que les femmes continuent à être affectées d'abord aux affaires sociales, à l'éducation, à la famille et aux affaires féminines.

Rares cheffes d'Etat et de gouvernement

On compte 19 femmes parmi les chefs d'Etat ou de gouvernement, chiffre maximum enregistré à ce jour. L'Europe est le seul continent à inverser la tendance sur un an et à afficher une augmentation du nombre de femmes cheffes d'Etat ou de gouvernement, qui sont à présent au nombre de neuf.

La situation demeure inchangée dans la région des Amériques, qui compte toujours six femmes à la tête de l'exécutif, et dans les pays arabes et le Pacifique, où la fonction suprême reste l'apanage des hommes. Enfin, en Afrique et en Asie, on est revenu de trois femmes à deux à la tête de l'exécutif. L'UIP a publié jeudi dernier sa statistique des femmes parlementaires.

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