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La productivité aux CFF met le personnel sous pression

Le Syndicat du personnel des transports (SEV) se dit "pas étonné" du bouclement positif des comptes 2014 des CFF. Cela cache selon lui des perspectives peu réjouissantes et laisse entrevoir le personnel comme "un pur élément de comptabilité".

26 mars 2015, 16:43
Le montant total des amendes n'a pas été dévoilé par les CFF.

Les personnels des CFF craignent un avenir difficile. Pour le syndicat SEV, les problèmes de l'infrastructure sont connus depuis longtemps. Ils vont accompagner les CFF à l'avenir encore car apparemment, "aucun moyen n'a été trouvé pour réduire les lacunes à combler", note le syndicat dans un communiqué. Selon lui, le personnel est considéré comme un simple facteur de coûts. Le SEV dit "recevoir tout le temps des plaintes au sujet du manque de reconnaissance". Il précise que la convention collective de travail 2015 permet aux CFF une nouvelle augmentation de la productivité, qui est déjà à un niveau très élevé.

De nouvelles formations pour de nouvelles tâches 

Considérant l'ouverture du tunnel de base du Gothard prévue l'année prochaine, les CFF feraient mieux de ne pas surcharger leur personnel, avertit le SEV. Plusieurs milliers de collaborateurs devront être formés pour effectuer de nouvelles tâches, ceci en plus de l'exploitation normale. Il faudra en outre veiller tout spécialement à ce que la sécurité conserve la priorité absolue. Plusieurs collisions durant les premiers mois de l'année montrent qu'il faut apporter une attention particulière à ce thème: pour le SEV, des contrôles doivent être effectués en priorité dans les entreprises sous-traitantes.

Plus d'un million pour Andreas Meyer

En 2014, le salaire d'Andreas Meyer a atteint 1,07 million de francs. La rétribution de base est restée stable, mais le patron des CFF a touché 130'000 francs de plus que l'an dernier sur la part liée à la performance, l'ex-régie ayant atteint plus d'objectifs. Ces dernières années, M. Meyer était régulièrement le cadre le mieux payé des entreprises proches de la Confédération. A cet égard, le syndicat SEV estime qu'au vu de la situation économique et de l'évolution des coûts, "il serait apprécié que la direction de l'entreprise donne un signe de bonne volonté en se limitant aussi à son niveau".

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