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La Suisse innove moins qu’elle croit

L’Académie suisse des sciences techniques s’inquiète de la baisse des investissements dans la recherche et développement.

23 août 2018, 00:01
ZU DEN VERSCHIEDENEN TEXTEN UEBER DIE SCHWEIZER KONJUNKTUR VOM FREITAG, 2. SEPTEMBER 2005 STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG --- Arbeiter in der Maschinenindustrie bei Alstom in Birr, wo kombinierte Gas-/Dampfturbinenanlagen produziert werden, aufgenommen am 5. Juni 2002.  (KEYSTONE/Martin Ruetschi)  SCHWEIZ KONJUNKTUR MASCHINENINDUSTRIE

La Suisse, un colosse de l’innovation aux pieds d’argile? Classée «pays le plus innovant au monde» par plusieurs institutions internationales prestigieuses, elle s’avère moins dynamique qu’elle en a l’air. C’est, du moins, la conclusion d’un rapport de l’Académie suisse des sciences techniques (ASST) intitulé «Evolution de la force d’innovation de l’industrie suisse entre 1997 et 2014» rendu public en début de semaine.

Les difficultés sont multiples. «Le nombre d’entreprises investissant dans la recherche et le développement (R&D) est en diminution», s’inquiète Rita Hoffmann, docteur en chimie, co-auteur du rapport et membre du comité de l’Académie. De plus, celles qui continuent à consacrer des moyens à cette activité tendent, globalement, à réduire leurs investissements, quoique les situations soient extrêmement contrastées entre entreprises et secteurs d’activité. «En moyenne, 23% des entreprises industrielles allouent des moyens à la recherche et au développement. Mais entre 10% et 60% de ces entreprises ont cessé...

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