Alors qu'expire aujourd'hui le délai fixé par Washington aux banques de catégorie 2 pour transmettre des documents sur leurs collaborateurs, le flou persiste. Tant sur le nombre de noms finalement livrés, que sur la manière dont ces données seront utilisées.
"Nous ne saurons probablement jamais combien de noms ont été transmis", relève Jean Christophe Schwaab, président romand de l'Association suisse des employés de banques (ASEB).
Les banques avaient l'obligation d'informer leurs collaborateurs de leur démarche. Celle-ci s'inscrit dans le cadre du programme visant à régler le différend fiscal avec Washington. Les employés avaient la possibilité de s'opposer à la transmission de ces informations, mais difficile de savoir combien l'ont fait.
La Banque cantonale vaudoise (BCV), où 200 employés sont touchés, ne communique pas le nombre de personnes ayant fait recours. A la Banque cantonale du Valais (BCVs), moins d'une quinzaine d'employés sont concernés. Les 104 autres banques de ce groupe...