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La Turquie tente de réagir à la crise

La Suisse a prêté 6,2 milliards de francs à un pays déstabilisé par l’obstination de son gouvernement.

14 août 2018, 00:01
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan pensait avoir neutralisé la plupart de ses adversaires. Il en est un, cependant, qui se montre plus obstiné que les autres à ne pas se plier à sa volonté, c’est l’économie.

Tenant la plupart des leviers du pouvoir depuis l’approbation de la nouvelle constitution de son pays, en avril 2017, le chef d’Etat a dû admettre, au cours du week-end, la mise en œuvre de mesures destinées à contrecarrer la chute de la livre turque (-40% depuis le début de l’année). Son ministre des Finances et beau-fils Berat Albayrak a ainsi annoncé l’allégement de plusieurs dispositions réglementaires restreignant la marge de manœuvre des banques commerciales. Celles-ci devraient ainsi pouvoir libérer de nouveaux fonds à disposition de l’économie.

Contagion très limitée

Néanmoins, les marchés ont continué de montrer leur défiance face à la politique économique du gouvernement d’Ankara. Le cours de la livre turque...

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