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Le Conseil fédéral prêt à affronter le franc fort

Le Conseil fédéral a prévu son lot de scénarios et de mesures, qu'il se garde de dévoiler. Pour l'heure, c'est le maintien du taux plancher d'au moins 1,20 franc pour un euro.

11 juin 2012, 12:47
Le gouvernement demeure flou dans sa réponse à la question de savoir si le taux de change pourrait passer à au moins 1,40 franc pour un euro.

La Suisse ne sera pas prise de court par une aggravation de la crise de l'euro. Le Conseil fédéral a prévu son lot de scénarios et de mesures, qu'il se garde de dévoiler. La principale réponse demeure pour l'heure le maintien du taux plancher d'au moins 1,20 franc pour un euro.

Les turbulences monétaires et les effets d'une crise bancaire européenne sur l'économie suisse feront l'objet d'un débat au Conseil national jeudi. Dans ses réponses écrites aux interpellations des groupes socialiste et UDC, le Conseil fédéral reconnaît lundi que la situation de la zone euro est "critique".

Les risques qui menacent la Suisse sont "forcément importants", signale-t-il à l'adresse de l'UDC. Si la situation devait se détériorer fortement en Europe, l'économie suisse serait frappée de pleine fouet. Face à des développements imprévisibles, il importe avant tout de mettre sur pied un système efficace de gestion des crises, estime le gouvernement.

Des cellules de crise composées de représentants de l'administration, de la Banque nationale suisse (BNS) et de l'autorité de surveillance des marchés FINMA analysent en permanence la situation. Elles préparent aussi les "contre-mesures requises". Mais pas question de révéler davantage.

Rien ne permet de douter pour l'heure de la détermination de la BNS à maintenir le taux plancher de l'euro, assure le Conseil fédéral en réponses aux inquiétudes socialistes. Mais cette mesure doit rester temporaire, estime-t-il, à l'instar du FMI.

Le gouvernement demeure flou dans sa réponse à la question de savoir si le taux de change pourrait passer à au moins 1,40 franc pour un euro. "Comme il est impossible de définir le véritable taux de change d'équilibre, la Banque nationale ne vise pas à instaurer un taux de change 'juste' entre les deux monnaies", écrit-il.


 
 

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