Le plus grand exportateur de pétrole préoccupe le Fonds monétaire international (FMI). L’institution a en effet pressé l’Arabie saoudite de détailler rapidement ses plans pour faire face à son déficit budgétaire, qui explose. Et les réserves de change du pays ne sont pas inépuisables.
Le déficit est estimé à 20% du PIB cette année ainsi qu’en 2016, alors que «le solde budgétaire n’avait pas été négatif depuis 2009», explique Francis Perrin, directeur de la revue «Pétrole et gaz arabes». Qui précise toutefois que la dette publique reste extrêmement faible.
Avec la chute vertigineuse des prix de l’or noir, l’Arabie saoudite entre dans une période particulièrement difficile. Ses revenus pétroliers s’effondrent, or ils représentent plus de 90% des recettes publiques. Le prix du baril de pétrole brut a dévissé, de 110 dollars (106 francs suisses) à la mi-2014 à moins de 50 dollars (48 francs suisses). Or, pour que l’Arabie...