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Le franc se renforce en raison des tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis

L'accroissement des tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis profite au franc qui s'est sensiblement apprécié durant la nuit de mardi à mercredi. L'euro et le dollar ont par contre cédé du terrain.

09 août 2017, 09:09
/ Màj. le 09 août 2017 à 18:15
La nuit pasée, l'euro a perdu plus d'un centime par rapport au franc.

Le franc s'est nettement apprécié mercredi, dans un contexte de regain de tension entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. L'euro, qui est passé sous la barre de 1,13 franc dans la journée, est légèrement remonté en début de soirée, s'échangeant vers 18h00 à 1,1336 franc.

Entre 01h00 et 10h00, la devise européenne a perdu près de deux centimes par rapport au franc. Le franc suisse risquait du coup de connaître mercredi sa plus forte appréciation journalière depuis l'abandon du taux plancher en janvier 2015.

Le dollar a également cédé du terrain par rapport au franc, à un plus bas du jour de 0,9613 franc vers 10h00, après un plus haut de 0,9739 franc au début de la nuit. Autre valeur-refuge, le yen a aussi suivi une pente ascendante.

Cette appréciation des devises considérées comme des valeurs-refuge intervient alors que les tensions repartent de plus belle entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.

 

>> A lire aussi: Corée du Nord: le "feu et la colère" de Donald Trump contre Kim Jong Un, prêt à frapper Guam

 

Menace de Trump

Pyongyang a menacé mercredi de frapper le territoire américain de l'île de Guam, dans le Pacifique. Un peu plus tôt, le président américain Donald Trump avait promis "feu" et "colère" à la Corée du Nord en cas de nouvelle menace.

La devise helvétique s'est nettement affaiblie vis-à-vis de l'euro depuis fin juillet. Le franc avait atteint la semaine passée un niveau inédit depuis l'abandon du taux plancher de 1,20 franc pour un euro le 15 janvier 2015.

L'euro a repassé le 2 août la barre de 1,15 franc. Les analystes voyaient dans cet affaiblissement de la monnaie helvétique plutôt un mouvement spéculatif qu'une intervention de la Banque nationale suisse (BNS).

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