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Le G20 se prononce en faveur des relances budgétaires et monétaires

Le G20 s'est accordé sur des solutions pour remettre à flot une économie mondiale en panne. Les pays membres ont décidé de gonfler leurs dépenses publiques pour stimuler l'activité économique tout en garantissant la stabilité des prix.

27 févr. 2016, 10:07
Les ministres des finances se sont entendus sur des mesures pour relancer la croissance.

Les argentiers des grandes puissances, réunis vendredi et samedi dans la métropole chinoise, se sont entendus pour utiliser tous les outils (politique monétaire, relance budgétaire, réformes structurelles), à la fois "individuellement et collectivement", selon l'ébauche du communiqué final du G20-Finances rapportée samedi par l'agence de presse américaine Bloomberg News.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan étaient également en Chine.

"Les politiques monétaires continueront de soutenir l'activité économique et de garantir la stabilité des prix", même si elles ne peuvent à elles seules "conduire à une croissance durable", souligne le texte, dont la version finale sera dévoilée plus tard samedi.

La politique budgétaire, qui consiste pour les Etats à gonfler leurs dépenses publiques pour stimuler la demande et l'activité, devra être mise en oeuvre "de façon flexible", poursuit l'ébauche du texte. Le G20-Finances s'était cependant ouvert sur de nettes divergentes entre plusieurs Etats membres.

"Modèle de croissance fondé sur l'endettement"

Les relances budgétaires "ont perdu de leur efficacité" et les politiques monétaires "ultra-accommodantes pourraient devenir contreproductives" au vu de leurs effets pervers potentiels, a martelé vendredi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.

Il a dit redouter que ce débat ne détourne les grandes puissances de leurs "véritables tâches", les réformes structurelles, avant de railler "un modèle de croissance fondé sur l'endettement" nourrissant des entreprises "zombies".

A l'inverse, plusieurs membres du G20, Etats-Unis et Union européenne en tête, avaient élevé la voix pour défendre de nouveaux assouplissements monétaires et réclamer que les Etats en ayant la possibilité dépensent davantage pour soutenir l'activité.

Une nécessité, ont-ils argué, face à l'essoufflement des moteurs de la croissance mondiale, alors que les signaux d'alarme sont légion, de la dégringolade des cours des matières premières aux violentes turbulences boursières.

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