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Le licenciement abusif revient sur le devant de la scène

L'Union syndicale suisse a décidé de réactiver sa plainte déposée auprès de l'Organisation internationale du travail en 2003 et gelée en 2009.

06 nov. 2012, 00:01
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L'Union syndicale suisse (USS) a réactivé la plainte qu'elle avait déposée, puis suspendue, auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT). Un "Livre noir" présenté hier à la presse aux côtés d'Amnesty International atteste que les délégués syndicaux ne sont pas suffisamment protégés en Suisse contre les licenciements abusifs.

Le siège de l'OIT se trouve à Genève notamment parce que la Suisse fut un Etat pionnier dans le développement de principes fondamentaux du droit international du travail, a expliqué le conseiller aux Etats Paul Rechsteiner (PS, SG), président de l'USS. Ce dernier a rappelé que le droit de s'organiser et d'être actif syndicalement fait partie des droits fondamentaux qui permettent de distinguer un Etat de droit démocratique d'une dictature ou d'un Etat arbitraire.

Or, en Suisse, lorsque l'on représente les intérêts des travailleurs face à l'employeur, on risque des représailles dans de nombreuses entreprises.

Il y a constamment des licenciements prononcés...

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