Dans la tentaculaire usine Foxconn de Shenzhen, où un demi-million de salariés fabriquent toutes sortes de composants électroniques, l'angoisse monte devant le ralentissement de l'économie chinoise: ici, c'est l'emploi qui sera le défi majeur des nouveaux maîtres du pays, attendus la semaine prochaine à Pékin.
Moteur du miracle chinois, les usines de Shenzhen et de la province voisine du Guangdong (sud), entièrement vouées à l'exportation vers l'Europe et les Etats-Unis, sont durement frappées par le fléchissement de la demande occidentale. L'agitation ouvrière y est désormais presque quotidienne.
Ce retournement de conjoncture ne pouvait tomber plus mal pour le Parti communiste (PCC), qui a rebâti sa légitimité en permettant à des centaines de millions de Chinois de s'arracher à la pauvreté avec chaque année de nouveaux emplois par millions.
En dix ans, sous la présidence de Hu Jintao - il quittera le pouvoir lors du 18e congrès du PC qui s'ouvre...