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Le patron de Novartis défend les 4,9 millions alloués à Vasella

Le patron de Novartis défend les 4,9 millions alloués à son ancien président Daniel Vasella, indiquant que ce montant correspond au "prix du marché".

21 juil. 2013, 09:31
Daniel Vasella a passé dix-sept ans à la tête du géant pharmaceutique bâlois.

Les 4,9 millions de francs alloués à l'ancien président de Novartis Daniel Vasella pour les services rendus durant 8 mois correspondent au "prix du marché" pour des leaders de son calibre. Dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag", le patron du groupe bâlois Joe Jimenez défend cette somme.

Il s'agit certes "d'un montant important, qui se justifie néanmoins par la volonté d'assurer une transition sans accrocs" à la tête du géant de la pharma, poursuit l'Américain. Le premier élément qui est entré en compte lorsqu'il a fallu fixer ces honoraires est le fait que les rémunérations de M. Vasella ont été "fortement réduites" ces dernières années.

Novartis a annoncé mercredi avoir trouvé un accord définitif avec son ex-président sur la compensation des services rendus pendant la période de transition entre l'assemblée générale du 22 février et le 31 octobre. Le groupe a précisé que M. Vasella touchera une somme de 2,7 millions de francs ainsi que 31'724 actions non soumises à restrictions au 31 octobre, d'une valeur boursière actuelle de 2,2 millions.

"Cette rémunération est exagérée", avait réagi Dominique Biedermann, directeur de la Fondation Ethos. Et de calculer que rapporté à une année et à un temps plein - si l'on fait l'hypothèse qu'il travaille actuellement à 50% pour Novartis - l'ancien président toucherait 15 millions, ce qui n'est pas "acceptable".

Activités de consultant

Le géant bâlois a par ailleurs communiqué vendredi que Daniel Vasella se tiendra à disposition du groupe pour "pour assurer certains services de conseils spécifiques tels que le coaching des collaborateurs à fort potentiel et des interventions lors de manifestations clés". Autant de tâches qui seront indemnisées à hauteur de 25'000 dollars (23'625 francs) par journée de conseil.

Un minimum annuel de 250'000 dollars est garanti pour chacune des années civiles 2014, 2015 et 2016. Ce plancher "correspond à une estimation de la fréquence moyenne à laquelle nous ferons appel aux services de Daniel Vasella", commente Joe Jimenez.

Aucune limite supérieure n'a par contre été fixée. Mais "en tant que directeur, je serai responsable de toutes les décisions relatives aux activités de consultant de Daniel Vasella".

Pour rappel, Daniel Vasella a renoncé en février sous la pression à une clause de non-concurrence de 72 millions de francs. Il devait toucher durant six ans au maximum 12 millions de francs par année à titre de dédommagement.

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