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Le piège du crédit à la consommation

Les étrangers solliciteraient plus souvent un crédit pour leurs achats. Un réflexe qui s’avère pernicieux.

27 juil. 2018, 00:01
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Près de 45% de demandes de prêt proviennent d’étrangers résidant en Suisse, c’est le chiffre auquel parvient Credaris, une banque spécialisée dans l’octroi de crédits à la consommation. Considérant que les étrangers représentent seulement 25% de la population suisse totale, l’établissement zurichois conclut que ceux-ci recherchent «nettement plus fréquemment» un crédit privé que les autochtones.

Olivier Cruchon, chef du secteur de l’action sociale de Caritas Vaud, formule une explication: «Les étrangers ne disposent pas toujours d’un réseau familial pour les soutenir. Ça les pousserait à se tourner vers un crédit à la consommation en cas de coup dur.» L’organisation caritative apporte un soutien aux personnes surendettées. Selon ses chiffres pour 2017, parmi les personnes qui se sont manifestées pour des problèmes de dettes, on compterait 51% de Suisses. Une proportion proche de celle observée par Credaris.

Selon Olivier Cruchon, la surreprésentation des étrangers ne s’explique pas par une gestion...

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