Le voici, le «plan B» présenté par les partisans de l’initiative «No Billag». L’Union suisse des arts et métiers (Usam) a esquissé hier les grandes lignes d’un nouveau financement de la SSR, au cas où le peuple acceptait de supprimer la redevance radio-TV le 4 mars.
D’après Hans-Ulrich Bigler, directeur de la faîtière des PME, «on ne peut pas forcer les consommateurs à regarder ce qu’ils ne veulent pas». Dans son viseur: la redevance audiovisuelle, qui deviendra obligatoire dès 2019, et qui donne accès à un programme défini.
Quelques subventions?
Joignant le geste à la parole, le conseiller national (PLR, ZH) soumet une proposition de financement de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), au cas où No Billag gagnait dans les urnes – ce que les sondages pronostiquent. Le groupe audiovisuel récolterait environ un milliard annuellement, se rapprochant du budget actuel d’environ 1,2 milliard.
«Selon le rapport annuel...