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Le spectre d'une bulle immobilière recule en Suisse selon l'UBS

Selon l'UBS, le risque de voir en Suisse une bulle de l'immobilier se former diminue, notamment grâce à l'accalmie sur le marché de l'immobilier résidentiel.

05 août 2013, 09:37
L'Union suisse des professionnels de l'immobilier recommandait des tarifs pour les prestations des gérances.

La perspective de voir se former une bulle immobilière en Suisse s'éloigne quelque peu, juge UBS. L'indicateur du numéro un bancaire helvétique confirme une accalmie du marché au 2e trimestre, même si celui-ci demeure en zone à risque.

L'indice des bulles immobilières UBS est demeuré stable entre avril et fin juin, a indiqué lundi la grande banque. Il se situait ainsi à 1,20 point à l'issue du trimestre sous revue, en hausse très modeste de 0,03 point par rapport aux trois mois précédents.

"Ce tassement relatif confirme le constat largement répandu d'accalmie progressive du marché résidentiel", précise le communiqué. Contrairement à la crise immobilière des années 1990, la probabilité qu'une bulle se forme, puis éclate dans les trimestres à venir s'est quelque peu atténuée.

Prudente, la banque zurichoise relève toutefois que si l'accalmie ne devait pas durer, le risque de bulle devrait à nouveau augmenter du fait que le marché se situe au sommet d'un cycle des prix qui dure depuis quinze ans. Les signes de surévaluation sont clairs.

Augmentation des prix soutenue

UBS explique la légère hausse de l'indice par l'augmentation toujours soutenue des prix de l'immobilier résidentiel et des crédits hypothécaires, alors que les revenus des ménages et les prix à la consommation stagnaient dans le même temps. En comparaison annuelle, les prix des logements en propriété ont bondi de 5,4%. Toutefois, la légère correction intervenue en juin 2012 a favorisé à la hausse.

Le volume des prêts hypothécaires a pour sa part crû de 4,3% ou 29 milliards de francs. En parallèle, les revenus des ménages ne se sont étoffés que de 1,4% ou près de 5 milliards de francs. Un endettement croissant qui constitue un risque supplémentaire pour l'économie suisse en cas de forte hausse des taux d'intérêts, observe UBS.

Du point de vue géographique, le premier gestionnaire de fortune mondial constate une extension des risques aux centres urbains de taille moyenne ainsi qu'aux agglomérations périphériques. Un phénomène qui reflète les fortes hausses des prix dans les grands centres et leurs alentours immédiats et l'attractivité relative de villes moyennes.

Dès lors, UBS classe désormais le régions de Locarno, Mutschellen (AG), de Winterthour (ZH) ainsi que l'Oberland et l'Unterland zurichois dans les zones à potentiel de risque accru. Le nombre de zones "en danger" est pour sa part resté inchangé au 2e trimestre. 

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