Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le temps de l’électrique

Les importateurs obligent les garagistes à vendre davantage de voitures à motorisation alternative, même moins rentables.

10 janv. 2020, 00:01
Même François Launaz, président d’Auto-Suisse, admet qu’une voiture sur quatre vendues en 2025 sera à propulsion électrique.

Les Suisses n’ont jamais acheté autant de grosses voitures polluantes que l’an dernier. Selon les statistiques d’Auto-Suisse, l’association des importateurs, les émissions moyennes de CO2 par voiture neuve vendue ont progressé, l’an dernier, à 137,8 grammes par kilomètre, au lieu de 134,1 grammes en 2018: «Les SUV se vendent bien», résume Olivier Evain, directeur marketing du groupe André-Chevalley, à Genève, pour justifier cette propension, alors que la Suisse s’est engagée au contraire à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en ratifiant l’Accord de Paris, en 2015.

Cela va changer. Après les gros modèles avalant de grandes quantités d’essence, les garagistes devront écouler un nombre croissant de modèles nettement plus économes, même s’ils ne sont pas moins gros qu’actuellement. «Ne citez pas mon nom, mais je me suis vu assigner un objectif de vente de 30% de modèles hybrides ou électriques, cette année, par mon importateur», témoigne...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias