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Le temps presse pour la réforme du deuxième pilier

L’autorité de surveillance de la prévoyance professionnelle s’inquiète du déficit de financement. Elle présentait son rapport annuel hier.

09 mai 2018, 00:01
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Après le rejet de Prévoyance vieillesse 2020, il est d’autant plus urgent de réformer le deuxième pilier, estime la commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle. Le déficit de financement persiste, malgré une hausse des rendements des placements.

«Il est grand temps que le législateur agisse», a dit, hier, Pierre Triponez, président de l’organe de haute surveillance, devant les médias, à Berne. Si les caisses de pension sans garantie étatique ont réduit ces dernières années les promesses d’intérêts à 2,75% en moyenne, elles dépassent encore nettement le niveau moyen du taux d’intérêt technique, qui est de 2,2 pour cent.

Il résulte de ce déficit de financement de 0,5% une importante redistribution non voulue de fonds des assurés actifs vers les rentiers. Cela porte préjudice aux actifs et aux employeurs, a souligné Pierre Triponez. Ces dernières années, cette redistribution s’est chiffrée à près de 1% du capital de prévoyance global,...

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