Le 15e classement annuel du cabinet d’audit EY repose sur un paradoxe. En 2019, la Chine et les Etats-Unis y partagent respectivement la première et la deuxième place parmi les pays les plus attractifs en matière d’énergie renouvelables. Autrement dit, les investisseurs perçoivent les deux premières puissances économiques mondiales comme des marchés porteurs dans le domaine des énergies vertes.
Cependant, parallèlement, ces puissances économiques sont également les plus gros pollueurs de la planète: selon les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie, la Chine a émis, en 2016, pas moins de 9,06 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, contre 4,83 milliards de tonnes pour les Etats-Unis. Une situation qui se vérifie pour la cinquième année consécutive. Depuis 2014, la Chine et les Etats-Unis sont identifiés comme l’avenir des énergies non polluantes et «confirment leur rang de leaders», indique l’étude.
Une question sanitaire
Depuis quelques années, les deux puissances...